Pleure pas, Martine…
Réflexion inspirée par un billet de Jean-Marie Colombani sur slate.fr au sujet du PS, et plus particulièrement de la stratégie adoptée par Martine Aubry depuis son accession à la tête du parti voilà environ trois mois.
Exit donc François Hollande. François qui rit, après une année 2007-2008 difficile sur bien des plans. Et retrouve une liberté de pensée et d’expression que son job de premier secrétaire ne lui permettait pas vraiment (mais que slate.fr lui offre, si l’on en croit Colombani et la chaîne thématique qui lui est ouverte sur la plateforme).
Enter Martine Aubry. Peut-être portée par la vague de hype nostalgique autour de son prénom (souvenez-vous, Martine à la ferme, etc.). Mais certainement pas aussi innocente que l’héroïne de la bande dessinée pour enfants : « on cogne, on gagne et on verra », voici comment Colombani résume sa stratégie pour s’imposer à la tête du PS et lors des élections européennes de juin 2009. Une attitude qui passe notamment, en une curieuse inversion des valeurs politiques, par une surenchère vis-à-vis des positions et propositions de l’extrême-gauche et du très médiatique NPA de Besancenot. (Lire la suite…)
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