Quand ça veut pas, ça veut pas. Pourtant, il était plus que temps de retourner à la Pinacothèque (lieu d’exposition privé ouvert à Paris il y a environ trois ans), pour y voir cette expo dont beaucoup parlent, et qui se termine dans moins d’un mois.
Si on oublie son iPhone à la maison, pas d’audioguide, on doit donc se contenter des panneaux rédigés en tête de chaque section. Et dès le premier, ça part très mal : panneau insistant lourdement sur le caractère farouchement décalé et indépendant de la Pinacothèque vis-à-vis de l’establishment parisien de l’Art (certes pas totalement faux, mais bon, quoi ?), et écrit dans un style si lamentable qu’il est nécessaire de relire plusieurs fois certains passages tellement la syntaxe en est incompréhensible…
L’expo, ensuite : l’intérêt est donc d’y voir des toiles issues de collections privées, qui montrent un autre Munch que celui du Cri. Soit, mais le visiteur se perd en route, entre foule dense et étouffante (la Pinacothèque est victime de son succès), panneaux jargonnants et mal placés (on lutte parfois pour trouver un angle de lecture satisfaisant), et vigile malpoli, voire franchement con.
Bref, allez-y, vous trouverez peut-être le courage de vous intéresser à certaines œuvres qui valent malgré tout le détour. Pour moi, j’attendrai une autre occasion.
Exposition Edvard Munch ou « l’Anti-Cri » : Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, Paris, du 19 février au 8 août 2010 (prolongation).
Information pratiques et renseignements sur le site de la Pinacothèque.
2 réponses à “Edvard Munch ou « l’Anti-Cri », Pinacothèque de Paris, du 19 février au 8 août 2010”
[…] laissé un très bon souvenir, les suivantes m’ont considérablement déçu (notamment Edvard Munch ou « l’Anti-cri »). Le nouvel espace dédié aux collections permanentes de la Pinacothèque (sobrement baptisé Les […]
[…] au Cri, son tableau le plus célèbre, ou encore pour un compte-rendu de la désastreuse expo Edvard Munch ou « l’Anti-Cri » à la Pinacothèque de Paris. Cette fois-ci, c’est le Centre Pompidou qui s’y attaque, […]